L'économie géographique ou économie spatiale ou économie des territoires est une conception nouvelle de la géographie économique. LA GEOGRAPHIE : ECONOMIQUE. D'où la.) Glossaire. Dans de nombreux passages du rapport WDR, sont utilisées les données non harmonisées proposées par les Nations Unies ou par la Banque mondiale8, en particulier dès qu’il s’agit d’aborder la question des taux d’urbanisation, de la croissance urbaine, de la population de telle ou telle ville9. Tableau 1 : Localités urbaines et localités rurales de plus de 10 000 habitants selon les principaux États de l’Union Indienne. avec l'économie, la difficulté étant de différencier ce qui est économique de ce qui ne l'est pas. A Comparison of Urban Growth in Twenty-five Global Cities using Remotely Sensed Data, Pattern Metrics and Census Information”. », Cybergeo, Espace, Société, Territoire, article 212, mis en ligne le 26 avril 2002, modifié le 23 avril 2008. Les politiciens qui reconfigurent les circonscriptions politiques en savent quelque chose. Les distributions locales et les dynamiques régionales ne peuvent être décrites et encore moins comparées. L'inégalité correspond aux . Une activité de services se caractérise essentiellement par la mise à disposition d'une prestation technique ou intellectuelle. Le même biais concerne le West Bengal et l’Orissa, États où l’influence du parti communiste est prépondérante, même si ces explications ne sont pas réductibles aux configurations politiques contemporaines (George, 1998). Le problème est qu’elles ne sont pas conformes aux exigences d’une approche expérimentale du point de vue des sciences géographiques. C’est la raison pour laquelle les auteurs du WDR 2009 s’appuient souvent sur une solution alternative : la base de données Global Rural Urban Mapping Project (GRUMP) développée par le CIESIN7. Visaria P., 1997, “Urbanization in India : an Overview’, in Jones, G and P Visaria (editors), Urbanization in Large Developing Countries, Clarendon Press, Oxford, pages 266–288. Outil de prévision par excellence, la statistique aide à gouverner en rapportant la description du monde réel à un langage scientifique, fondé sur les mathématiques et les probabilités. 50Ce problème est bien saisi par K.C. L'objectif de cette séquence est "- À partir de l'étude de documents géographiques variés, en particulier de photographies, mettre en relation paysages et activités économiques. URL : http://journals.openedition.org/cybergeo/23144, SEDET, CNRS-Paris 7 Denis Diderot, fme@noos.fr, IFP, CNRS-MAEE, Pondichéry, denis.eric@ifpindia.org, ADES, Université de Bordeaux, k.marius-gnanou@ades.cnrs.fr. 1269-1277, Krugman P., 1995, Development, Geography and Economic Theory, MIT Press, Kundu A., 2009, “Exclusionary Urbanisation in Asia : A Macro Overview”, Economic & Political Weekly, vol. Définit également comme l'ensemble des caractères qui constituent la réalité physique et humaine d'un espace bien précis. 30 Harris est le premier, bien avant les travaux sur les villes mondiales, à avoir noté l’importance des dynamiques métropolitaines pour la croissance générale des pays en développement. 95Ainsi, établissements urbains et ruraux tendent-ils de plus en plus à former un continuum, tandis que le fossé entre métropole et autres établissements (urbains et ruraux) s’affirme comme la coupure majeure. Visaria P., 1997, “Urbanization in India : an Overview’, in Jones, G and P Visaria (editors), Urbanization in Large Developing Countries. En Afrique, tout comme en Inde ou en Chine, les sources existent ou peuvent être construites, mais elles sont difficiles à rassembler22. On parle aussi de l' économie immatérielle ou plutôt de la construction de richesses à partir du capital ou patrimoine immatériel.. L' économie de la connaissance complète . Carte 6 : exemple d’agglomération fictive délimitée par GRUMP. Développement. Les experts dans ce domaine analysent les activités menées dans chaque région, leur développement, leur . Ce constat, et d'autres qui s'y rattachent, constituent la raison d'être de l'é […] […] 14 Les résultats à jour pour l’Afrique de l’Ouest sont consultables sur le site de l’Agence Française de développement. L’Inde (Indiapolis), la Chine (Chinapolis), l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (MENApolis), ainsi que l’Europe (Europolis), l’Afrique de l’Est (Africapolis II) et l’Amérique Latine (Americapolis) sont des sous-programmes en cours d’avancement. 44Considérer les villes de moins de 500 000 habitants, comme « moyennes », voire « petites » reste un jugement de valeur discutable. Diplômé de Yale (Connecticut) en […] […] En Afrique de l’Ouest (16 États), GRUMP en trouve 780 contre 2 558 pour e-Geopolis/Africapolis, et ainsi de suite20 ; une surestimation des superficies urbanisées, ainsi qu’un niveau de résolution spatiale utilisé trop grossier, ne permettent pas d’appréhender la « forme » des agglomérations (cf. eds. 18 voir Africapolis : le rapport, ch. Dernière mise à jour le : 19/06/2020. Marie-Christine Doceul, professeure de chaire supérieure, responsable éditoriale de Géoconfluences - DGESCO, ENS de Lyon. Vingt ans plus tard, la discontinuité entre peuplement rural et urbain est en effet devenue de moins en moins visible dans les pays les plus développés : trente-cinq années de désindustrialisation dramatique et de périurbanisation généralisée ont adouci les contrastes, au point de les supprimer dans les cas les économies les plus avancées (graphique 3). Si l’information statistique est une représentation de la réalité, elle n’est donc pas n’importe quelle représentation : c’est celle voulue par la puissance publique. 25Même si l’on n’est pas géographe, on admettra que les qualités d’un espace dépendent en grande partie de sa délimitation autant que de sa localisation. Ces estimations sont également vérifiables, dans la mesure où les sources nationales des recensements restent accessibles, soit sur place dans les pays d’origine, soit dans les bibliothèques publiques. Elaborée à partir d’une documentation localisée très insuffisante, la construction de la base de données GRUMP a donc été surinvestie d’hypothèses théoriques qui ne correspondent pas à la réalité sur le terrain, si bien qu’elle se présente non pas comme un corpus de données empiriques mais comme une base de données dans laquelle la modélisation tend à se substituer aux faits localisés dans l’espace géographique. Définition de la décroissance économique La "décroissance économique" est un concept à la fois économique, politique et social, qui se situe à l'opposé du consensus économique et politique actuel faisant de la croissance économique, notamment du PIB, l'objectif des sociétés modernes. 41Le World Urbanization Prospects préparé par la Division Population des Nations Unies, cité en prémisse de tous les articles académiques comparatifs et globaux touchant à l’urbanisation, tant en démographie qu’en économie, géographie ou sciences politiques propose des séries chronologiques sur les populations urbaines de l’ensemble du monde réparties en 5 classes ; de 5 à 10 millions d’habitants, de 1 à 5 millions, de 500 000 à 1 million et moins de 500 000. Publié le 13/12/2012. De ce fait, pour la plupart des utilisateurs, l’identification des « vrais » espaces urbains se situe dans la nouvelle définition, qui masque le tassement de la croissance démographique urbaine au sens littéral du mot (urbs). Né en 1953, Paul Krugman grandit dans la banlieue new-yorkaise. Or, il n’est jamais posé dans le WDR 2009, pour la simple raison que les outils de mesure statistique utilisés par les experts n’ont pas permis de le déceler. - Savoir caractériser les 3 grands secteurs d'activités : primaire . Moriconi-Ebrard F., 2001, De Babylone à Tokyo, Ophrys, coll. Il recense et évalue les choix des séries de données en matière d'urbanisation et la manière dont ces mesures géographiques sont employées pour soutenir un plaidoyer en faveur de la . Les territoires et la concurrence économique et sociale, L'introduction des effets d'agglomération, dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. Mais la . Cependant, il existe de nombreuses . 92Pour le cas Français, la question de la discontinuité entre urbain et rural a été analysée par Béguin M. et Pumain D. dès 1994 (p. 153-155 de l’édition 2003)27. La plus populaire d’entre elles consiste à affirmer : « En 2007, plus de la moitié des habitants de la Planète vivra dans les villes ». 39C’est sur les premiers résultats de cette entreprise14, ainsi que sur l’ancienne base de données Geopolis15, que s’appuie le diagnostic sur l’évaluation de la densité par le WDR 2009. Carte 4 : Superposition des unités urbaines GRUMP et e-Geopolis/Indiapolis de plus de 5 000 habitants pour le Sud de l’Inde, Carte 5 : Superposition des unités urbaines GRUMP et e-Geopolis/Africapolis pour le sud-ouest du Nigéria. Gibert André. La notion de territoire : définitions et approches. « Ensemble des données de la stratégie qui résultent de la géographie physique ou économique ou de la démographie ». Définition. Olsen J., 2002, « On the Unit of Geographical Economics », Urban sprawl in Western Europe and the United States. Les justifications qu'on apporte à ces phénomènes d'agglomération se rapprochent des trois explications qu'Alfred Marshall (1920) donnait déjà à la concentration géographique intra-industrielle : 1. L'économie politique est alors un vecteur favorable à une définition moderne de la géographie juridique. Il est donc utile de revenir à quelques chiffres réalistes. Des villes de quelques centaines d’habitants côtoient ainsi des communes non urbaines qui comptent plus de 30 000 habitants. La valorisation économique, la planification juridico-administrative, la pression démographique, correspondraient aux entités non spatiales les plus évidentes sous un tel rapport . De même, en Europe, l’idée selon laquelle l’ « étalement urbain » morphologique va de pair avec une désurbanisation reste un sujet sinon tabou, du moins soigneusement écarté des grands débats et surtout pas lié à la désindustrialisation et à la stagnation des rendements. Définit également comme l'ensemble des caractères qui constituent la réalité physique et humaine d'un espace bien précis. Ces caractéristiques sont notamment le caractère épuisable des ressources naturelles, leur répartition géographique inégale, la présence d'externalités liées aux . 18Première contradiction : si l’objectif du WDR 2009 est de montrer les effets de la libéralisation du marché mondial sur l’évolution des « densités », alors il paraît indispensable d’utiliser dans tout le rapport, une série statistique homogène dégagée des pressions et du contrôle de l’institution étatique qui est justement, dans ce processus, un obstacle à l’ajustement global des marchés. 13Dans ce contexte, il est nécessaire de discuter les diagnostics proposés par le WDR 2009, en partant non pas des interprétations des auteurs, mais du matériau même à partir duquel ils ont travaillé. Qui concerne l'économie, le gouvernement d'un ménage, d'une maison. La finalisation de l’ensemble des projets est planifiée à l’horizon 2011. Voir la notice dans le catalogue OpenEdition, Plan du site – Le projet scientifique – Qui sommes-nous ? Harris N., 1995, “Bombay in a global economy. _____ Ce dossier comporte 8 pages (page de garde non comprise). Source : série de recensements de la population de l’Inde. Des économistes ont rapidement montré leur intérêt par certains aspects de la localisation et des avantages comparatifs régionaux. Nous avons cherché cette définition dans les dictionnaires de sciences économiques de nos établissements respectifs. La fin de l'industrie . 28Tout d’abord, certains pays superposent plusieurs définitions officielles de l’urbain, tandis que d’autres n’en utilisent qu’une seule, et pas nécessairement la même que celle de leur voisin. : unités politiques et il est -loisible d'établir un palmarès entre les ■ Etats - pour, la \ production du charbon,1 du , fer oa de l'or:. En Chine, la croissance métropolitaine reste très fragile car la polarisation urbaine à forte intensité industrielle ne s’accompagne pas de migrations familiales massives, mais de celle de travailleurs (Ngai & Smith, 2007) qui laissent leur famille derrière eux ou décalent leur âge au mariage. 36Les polygones correspondant à l’extension actuelle des surfaces bâties sont tracés en partant d’images satellites, de sorte que les résultats avancés sont vérifiables, notamment par affichage dans le logiciel GoogleEarth, dont l’accès est gratuit et mondial, grâce au format KML qui répond aux normes GNU (General Public License).